Lettre de Philippe à Denise, Saint-Malo, samedi 2 janvier 1937

Nous sommes arrivés il y a 3h, à midi, et je suis assez inquiet –je n’ai pas encore de lettre de toi[1]- Je ne sais pas si tu peux venir ici et si tu avais du venir, il aurait fallu que je t’envoie le mandat dès maintenant, car nous partirons lundi après-midi pour Cardiff. Je pense que tu ne m’as pas écrit à Rotterdam. J’ai peur que ton père soit plus mal et je voudrais bien être renseigné. Dès que tu recevras cette lettre –demain matin, j’espère- réponds-moi ici pour que je puisse l’avoir avant le départ.

Ecris à St Malo, s/s Gabriel Guist’hau, Martin consignataire.

 Le Gabriel Guist’hau, le flanc tribord (in https://www.marine-marchande.net/Perchoc/Perchoc-15/15-Perchoc.htm)

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[1] Le télégramme de Denise du 2 janvier n’est pas parvenu à Philippe en raison de l’adresse incomplète. En effet, Denise avait demandé des explications sur ce mystérieux Martin à St Malo, mais Philippe ne donne l’adresse complète, Martin, consignataire à St Malo, que dans le télégramme reçu trop tard par Denise. Comme quoi, Internet a du bon !