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De si longues Fiançailles
23 avril 2021

Lettre d’Albert Zinglé à Philippe, Stosswihr le 16 juin 1937

1937 06 16 lettre Albert Zinglé  1937 03 Stosswihr Albert Zinglé Berry (3)

Cher Monsieur Dyvorne,

C’est avec grand plaisir que j’ai reçu votre aimable lettre, ainsi que les photos, qui sont d’ailleurs très bien réussies. Je vous en remercie beaucoup pour ce souvenir et pour cette gentillesse que vous avez eue pour moi en passant vos vacances à Stosswihr.

Stosswihr (1)  Stosswihr

Voilà l’hiver passé, et en ce moment, nous sommes en pleine fenaison, ce qui m’a aussi un peu retardé de vous répondre, enfin, il faudra m’excuser.

En espérant vous revoir l’hiver prochain, je vous envoie ainsi qu’à Mme Dyvorne mon meilleur souvenir, et mes parents se joignent à moi pour vous exprimer leurs remerciements leurs meilleurs souvenirs.

                                                               Alors dans quelques mois,

Albert Zinglé, 17 route Nationale[1], Stosswihr – Haut-Rhin

17 route de la Schlucht ex-Nationale à Stosswihr  1949 Albert Zinglé

Ski Z comme Zinglé  Skis Martin Zinglé



[1] Route Nationale était le nom donné à l’actuelle départementale D417 qui traverse Stosswihr et qui s’appelle à présent route de la Schlucht. Le fils d’Albert Zinglé, Etienne, a poursuivi la tradition familiale, après la fabrication de  skis de son grand-père Martin Zinglé, il s’est lancé dans la chaussure orthopédique : « Dans la vallée de Munster, son grand-père était un pionnier du sport d'hiver : après les chaussures de ski, Etienne Zinglé s'est spécialisé dans les semelles orthopédiques pour sportifs. Les pieds restent un sujet tabou. Beaucoup hésitent à en parler, certains refusent encore de les montrer. « Des tas de gens n'aiment pas leurs pieds », confirme Étienne Zinglé, « c'est une partie du corps souvent secrète, presque intime... » Podologue-orthésiste à Colmar, cet enfant de la vallée de Munster a été confronté très tôt à ces réactions de méfiance : quand il vendait des chaussures dans le magasin de sports d'hiver familial, à Stosswihr, les clients avaient souvent du mal à se déchausser. » (voir la lettre du 9 avril 1937)

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