Carte de Philippe à Lucie, Le Cap Ferret, 26 juillet 1933
Philippe néglige sa correspondance avec Denise mais écrit à sa mère et prend du bon temps, avec sa bande de copains en navigant sur la "Sirène":
Carte recto-verso de Philippe à Lucie, sa mère
Très bien arrivés.
Beau temps –belle mer-
Je quitterai le Ferret le 28 au matin.
Affectueusement Philippe
Ph. Dyvorne – à bord de la Sirène, Villa « Madeleine[1] », Bélisaire[2], Le Cap Ferret, Gironde.
La villa "Madeleine" au Cap Ferret, carte postale années 30 et photo-couleur actuelle prise par Bernard Blanc (Flickr)
le débarcadaire Bélisaire au Cap ferret: pour accueillir les visiteurs, un certain "Bélisaire" (surnom donné au gujanais Barthélémy DANEY) avait déjà bâti à la fin du 19ème siècle un hôtel-restaurant.
[1] La villa « Madeleine » au Cap Ferret, fut l'une des premières villas de la presqu'île. Construite sur les plans de l’architecte Jean Arnaudin, elle fut achevée en 1896, pour le docteur François Franck, médecin des hôpitaux, professeur au Collège de France, elle accueillit plusieurs fois Gustave Eiffel. (photo couleur Bernard Blanc sur Flickr)
[2] Ponton (ou jetée) de Bélisaire : au 19éme siècle ce lieu était un désert (ou presque), l'extrémité d'une langue de sable plantée de pins entre océan et Bassin. Pour y accéder il fallait s'y rendre depuis Lège en « voiture à sable » tirée par 1 ou 2 chevaux par un unique chemin sablonneux et malaisé de plusieurs dizaines de kilomètres. L'accès le plus facile se faisait par l'eau et dès 1864 le bateau à vapeur "Le Bordelais" desservait le Cap Ferret. En 1902, le "Courrier du Cap" pouvant transporter 150 passagers et plusieurs tonnes de fret le remplaça. Un débarcadère rustique fut construit en 1912, un simple ponton flottant amarré à un embarcadère en bois, qui porta le nom de Bélisaire.